L’ennemi mortel du Président russe Vladimir Putin aux États-Unis est Madame Rachel Maddow, présentatrice au sein du station MSNBC. Depuis 2016, Rachel a répétée sans cesse que le Kremlin tentait d’influencer le résultat des élections présidentielles aux États-Unis en 2016.
Dans son livre Blowout, elle décrit en détail comment les dirigeants russes ne peuvent pas accepter qu’une société vends des produits sur leur territoire sur lequel ils n’ont pas de contrôle.
Ceci semble aussi être la nouvelle manière russe de traiter le monde des cryptomonnaies. Alors qu’il semblait pendant quelques mois que la Russie lancerait sa propre crypto et accepterait ainsi de finalement ouvrir le marché, la Banque centrale russe a maintenant fait savoir qu’ils ont des autres idées.
Alexey Guznov, chef du service juridique de la Banque Centrale Russe, a déclaré dans un interview vis-à-vis d’Interfax, l’organe de presse officiel russe, que:
We believe there are big risks of legalizing the operations with the cryptocurrencies, from the standpoint of financial stability, money-laundering prevention, and consumer protection.
Alexey Guznov
Traduction:
Nous pensons qu’il existe des risques importants de légaliser les opérations de crypto-monnaie d’une perspective de stabilité financière et de blanchiment d’argent.
Par après il rajoutait:
In terms of the functioning of the financial system and consumer protection system, legalization of the issuance and facilitating the circulation of cryptocurrencies is an unjustified risk.
Alexey Guznov
Traduction:
Le fonctionnement du système financier et du système de protection des consommateurs, légaliser le problème et faciliter la propagation des crypto-monnaies est un risque injustifié.
Chiffre d’affaires d’au moins 660 000 $
La Banque centrale russe a donc de sérieux doutes quant à l’autorisation du crypto-trading sur son territoire, d’autant plus qu’il est difficile à contrôler.
Guznov déclare aussi dans l’interview que les sociétés de crypto souhaitant s’établir en Russie doivent avoir un chiffre d’affaires annuel minimum de 660 000 $ (5 millions de roubles russes). L’État russe doit également avoir un accès complet à toutes les transactions.
L’année dernière, le président Vladimir Poutine avait demandé au Parlement de proposer une législation appropriée pour les firmes crypto avant le 1er juillet 2019. Il n’en est toujours pas là pour le moment. Il est donc incertain que l’État russe envisage vraiment d’autoriser les firmes crypto à pénétrer complètement sur son territoire, d’autant plus que cela entraînerait la perte de contrôle du Kremlin.