La Maison Blanche ainsi que gouvernement des États-Unis se réalisent que les prochaines semaines (est mois) seront très dures. Le nombre d’infections par le Coronavirus (et malheureusement aussi le nombre des morts) augmente plus vite aux États-Unis qu’en France, l’Espagne ou l’Italie.
Le gouvernement se rend compte que le pays pourrait devenir une véritable apocalypse de chômeurs et de malades s’il ne fait pas attention.
(Les mêmes du film The Purge : Election Year sont partout sur les réseaux du social media Américaine)
L’économie qui jusqu’à récemment semblait de garantir que le président Républicain Donald Trump serait réélu sans problème, est en freefall.
Si les deux parties politiques, les Démocrates et les Républicains peuvent se mettre d’accord sur les mesures à prendre, un paquet de soutien peut être donné à la population, ce qui augmentera (temporairement) les marchés boursiers, mais personne n’est convaincu que la direction générale tournera rapidement.
Pendant ce temps, la Réserve fédérale américaine tente de regagner la confiance du Dow Jones et du Nasdaq.
Comme Mario Draghi avant lui
L’actuel président du Federal Reserve (Banque de la Réserve Fédérale), Monsieur Jay Powell, a annoncé sans ambiguïté son soutien à l’économie américaine et décrit en détail toutes les mesures qui seront prises pour atteindre cet objectif.
Parmi les chiffres figuraient les promesses suivantes :
- l’émission d’au moins 500 milliards de dollars de bons du trésor et l’achat d’au moins 200 milliards afin de stimuler les crédits hypothécaires ;
- La Fed a en outre déclaré qu’il y aurait 300 milliards de dollars de nouveaux financements pour soutenir le flux de crédit aux employeurs, aux consommateurs et aux entreprises.
Les analystes du Wall Street Journal et du Financial Times rapportent que Monsieur Powell a copié le terme utilisé premièrement par le président de la Banque Centrale de l‘Union Européenne, Monsieur Mario Draghi lors de la crise du crédit en Europe (souvenez-vous de la Grèce en 2013-2014).
Il a donc promis de faire ‘whatever it takes’ (ou tout ce qu’il faut), ce qui signifie que les imprimantes des dollars seront allumées infiniment pour sauver l’économie.
Pour chaque journaliste qui se demande combien le dollar pourrait être dévalué à cause de cette mesure, Monsieur Powell a voulu donner un signal aux marchés qu’il n’y a plus de limites. Même le mot « illimité » est retrouvée dans un article avec Bloomberg aujourd’hui. On vit des moments étranges.
Le Bitcoin grimpe de 13% grâce à l’annonce du Fed
Comme le montrait Le Journal du Coin, Bitcoin, la crypto-monnaie la plus célèbre, grimpait de 13% directement après cette annonce du Fed.
Après tout, les commentaires sur les médias sociaux étaient d’accord. Si le Fed imprime des dollars jusqu’au moment que l’argent Américain dévalue, cela signifie que l’argent dans votre banque vaut moins cher.
Le Bitcoin et par extension n’importe lequel des crypto-monnaies, ne peut jamais dévaluer.
Nous attendons avec impatience ce qui se passera demain.